Le superviseur est là pour aider le coach à accroître sa compétence à trois niveaux

LA SYNCHRONICITÉ

Chacun vient m’apporter un sujet de travail qui est une histoire de client dans laquelle il a une difficulté ou un questionnement ou un besoin de confronter différents points de vue. Le niveau de la synchronicité c’est « dans l’instant, T 0, voilà ce que je rencontre avec ce client ».

LA DIACHRONICITÉ DANS LA DURÉE

D’une session à l’autre au-delà du cas évoqué le sujet est : quelles sont les compétences professionnelles que je vais pouvoir améliorer dans mon métier de coach. Je traite surtout ce niveau dans des sessions de deux jours tous les deux mois  qui sont peut-être les plus pertinentes pour améliorer sa compétence professionnelle.

LA SUPERVISION DU COACH ENTREPRENEUR

C’est-à-dire que avoir une compétence de coach c’est bien mais si je n’ai pas de client, ça pose un problème. Je me donne la responsabilité d’aider le participant non seulement à être bon en tant que coach mais à être bon en tant que développeur de sa clientèle.

Mon approche

Se mettre à l’origine

Dans le mot Initiatives, il y a » être à l’initiative ». Initier c’est débuter quelque chose, c’est créer une nouvelle histoire. Pour y arriver, il est important de se remettre à l’origine de ce qui nous arrive. Si nous ne le faisons pas, nous restons forcément objet de la situation.

Se sentir responsable

Mot-clé de la démarche il s’agit de prendre la responsabilité d’un événement pour faire tourner autrement la roue de son histoire.
Être sujet de ce qui m’arrive passe par la capacité de prendre conscience des raisons de mes réussites et de mes échecs, pour les assumer non dans un sentiment de culpabilité mais dans un sentiment de responsabilité.

Etre co-créateur

Une fois que j’assume ma responsabilité, je vais libérer une énergie d’action et de création qui ne sera positive que si je sais la mettre en lien avec mon environnement humain.
Ce qui est proposé dans la supervision initiatique est un travail plus en profondeur qui part du principe que pour être véritablement efficace dans sa compétence de coach vis-à-vis du monde extérieur, il faut d’abord travailler sur son univers intérieur.

7 PRINCIPES

1. Se mettre à l’origine de sa vie et de son histoire
2. Renforcer ses racines. Je ne peux pas avoir un arbre qui monte haut dans le ciel sans racines solides plantées en terre. Faire alliance c’est-à-dire être en paix avec les liens que j’ai avec mes origines
3. Élargir à l’infini le champ des possibles en prenant conscience que nous sommes les créateurs de notre futur. L’important est de repérer et dissoudre toutes les croyances limitantes que nous avons adoptées au cours de notre éducation, dans notre famille en particulier
4. Harmoniser son masculin-féminin intérieur. La prospérité se construit sur le donner-recevoir. Un bon échange demande donc d’articuler de façon créatrice son masculin et son féminin intérieurs.
5. Relier le rêve et la réalité, l’esprit et la matière, la pensée et le corps. C’est en jonglant avec le « tout est possible » qui caractérise l’esprit, la pensée, et la vérification constante des limites que nous pouvons concrétiser de manière tangible les possibles, les ancrer dans la matière à travers la dynamique corporelle qui incarne le sens du concret
6. Laisser de la place à l’improvisation créatrice
7. Faire autorité sans tomber dans la toute-puissance. Il s’agit là d’accompagner son client dans l’expression de sa puissance d’être en mettant en place une structure qui lui permettra de se laisser aller dans son audace tout en se sentant sécurisé par son accompagnateur.